Colposcopie

Le Dr Elise Lardin réalise des colposcopies. Elle est adhérente à la charte de qualité en colposcopie pour le versant diagnostique et thérapeutique.

4 Sociétés Savantes (la Société Française de Colposcopie et Pathologie Cervico-Vaginale, le Collège des Gynécologues Obstétriciens Français, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale et la Société Française de Gynécologie) ont créé une charte de qualité en colposcopie.

Pour adhérer à cette charte, le médecin doit faire preuve :

De sa formation de base,

De l’entretien de ses connaissances pour la pathologie cervico-vaginale en participant à un minimum de Congrès régionaux et nationaux chaque année,

De la réalisation d’un nombre minimal d’examens du col ainsi que de traitements chirurgicaux ou laser sur le col.

Pour chacun des médecins, la validation de leur démarche de Qualité pour la Colposcopie a été contrôlée par le Comité de Pilotage de la Charte, groupement d’experts et de référents émanant des 4 Sociétés pré-citées.

Adhérer à la charte de qualité est une démarche individuelle garant d’une formation et d’une activité régulière et spécialisée en pathologie cervicale.

Qu'est-ce que la colposcopie ?

La colposcopie est une procédure médicale qui permet d’examiner en détail les tissus du col de l’utérus, de la vulve ou du vagin à l’aide d’un colposcope. Un colposcope est un instrument médical muni d’une source de lumière et d’une loupe permettant au médecin d’observer les tissus de manière amplifiée. Il peut également prendre des échantillons de tissus (biopsies) si des anomalies sont détectées.

Quelles sont les indications ?

La colposcopie est généralement realisée dans les cas suivants :

Après un frottis cervico-utérin anormal : Si un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus révèle des cellules anormales (dysplasie cervicale), une colposcopie peut être effectuée pour évaluer plus précisément les changements cellulaires.

Test HPV positif (papillomavirus) : Lorsque le test est suivi d’un frottis cervical anormal ou est persistant plus d’un an.

En cas de lésions visibles : Si un médecin détecte des lésions, des polypes ou des verrues génitales lors d’un examen gynécologique, une colposcopie peut être nécessaire pour une évaluation plus approfondie.

Suivi après une intervention : Après certaines interventions chirurgicales, telles qu’une conisation (ablation d’une partie du col de l’utérus), une colposcopie peut être nécessaire pour vérifier la guérison et surveiller les éventuelles récidives.

Quand est-elle effectuée ?

La colposcopie doit être effectuée en dehors des périodes de règles.

Comment se déroule la colposcopie ?
Résultats de la colposcopie :

Les résultats de la colposcopie peuvent varier, mais ils sont généralement classés en fonction de la sévérité des anomalies observées :

Normaux : Aucune anomalie n’est détectée.

Légères dysplasies appelées CIN1 : Des modifications mineures des cellules sont observées.

Dysplasies modérées à sévères appelées CIN2-3 : Des anomalies plus graves sont détectées, ce qui peut nécessiter un traitement supplémentaire.

Les résultats des biopsies permettront de préciser davantage le diagnostic et de guider le traitement, le cas échéant.

Les infections à papillomavirus humains (HPV)

En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année et environ 1 000 femmes en décèdent.

Les infections à Papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes et se transmettent lors des contacts sexuels. Environ 8 femmes sur 10 sont exposées à ces virus au cours de leur vie. Dans 60% des cas, l’infection a lieu au début de la vie sexuelle.

Les infections par les HPV sont le plus souvent sans aucun symptôme. Dans la plupart des cas, le virus s’élimine naturellement en un à deux ans et l’infection n’a aucune conséquence sur la santé. Dans certains cas, des condylomes (verrues génitales) peuvent apparaître. L’infection persistante par les HPV est rare (moins de 10% des cas), mais elle peut entraîner, chez la femme, la formation de lésions au niveau du col de l’utérus : on parle alors de lésions « précancéreuses ». Pour certains HPV, appelés HPV à haut risque, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer en dix à vingt ans.

Les lésions précancéreuses sont détectées par les frottis de dépistage qui doivent être régulièrement effectués par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. Les traitements proposés varient en fonction des lésions.

En France et en Europe, les cancers du col de l’utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18. Ces HPV à haut risque sont aussi les principaux HPV responsables d’autres cancers plus rares de la région ano-génitale chez la femme (cancer du vagin, de la vulve), chez l’homme (cancer du pénis), du cancer de l’anus et de certains cancers de la sphère oro-pharyngé induits par l’infection à HPV dans les deux sexes.

La prévention de ces cancers (et des lésions précancéreuses) repose sur la vaccination, qui prévient l’infection par les HPV inclus dans le vaccin, associée au dépistage par frottis cervical. 

La vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses (M0-M6). Par ailleurs, dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est recommandée pour les jeunes femmes et les jeunes hommes entre 15 et 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses. 

Le 28 février 2023, le Président de la République a annoncé la mise en place d’une campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV), directement au sein des établissements scolaires pour l’ensemble des élèves de 11 à 14 ans. Cette campagne sera lancée à partir de la rentrée 2023.

paru sur le site vaccination-info-service.fr

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Les-Infections-a-Papillomavirus-humains-HPV

Dr Elise LARDIN

Chirurgienne Gynécologue

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